Nouvelle méthode de collaboration entre professionnels.

Mai 3, 2022 | Coworking

Né en Allemagne en 1999, le terme « coworking » a été inventé par Bernie de Koven, un écrivain, créateur de jeux. Qui se servi du terme pour décrire une méthode de collaboration dans le travail. Le travail collaboratif existait déjà à la Renaissance sous la forme d’ateliers pour les artistes principalement. Des prototypes d’espaces de coworking ont vu le jour dans les années 1990. C’est à Berlin en 1995 que naît le tout premier espace de travail collaboratif. Nommé la C-Base, c’était un espace destiné aux informaticiens pour se retrouver dans un beau décor. C’est pourtant en 2005, dans la ville de San Francisco, dans la Silicon Valley, que naissent de véritables espaces de coworking comme nous avons l’habitude de voir de nos jours.

Un espace de coworking se base sur plusieurs critères. L’accessibilité, la durée dans le temps et sa communauté. Ces 3 piliers forts du coworking permettent un développement prospère de ses espaces. C’est un espace fait pour les travailleurs, il se doit donc de respecter certains critères essentiels, pour que chacun s’y sente bien et dans de bonnes conditions de travail. Ce concept d’espace de travail commun est arrivé très rapidement car une véritable envie de bouleverser le monde professionnel a émergée. Les espaces de coworking ont énormément dévié du schéma de travail habituel. Avant l’essor du coworking, travailler hors des locaux de son entreprise était inenvisageable ou pouvait s’avérer compliqué.

Un lieu de rencontres et d’échanges.

Le but de ses espaces de coworking est de se créer un réseau, une mission des plus importantes qui peut s’avérer complexe. En effet, les espaces de coworking sont principalement occupés par des entrepreneurs ne pouvant avoir des locaux pour faute de budget. Il est donc des plus important d’échanger un maximum avec le plus de monde possible pour créer des liens forts. C’est donc ici que la méthode de collaboration par coworking prend tout son sens. 


Les espaces de coworking sont présents tout autour du monde ce qui fait que chacun peut aller travailler au calme dans un de ces espaces. Ces lieux permettent à l’entreprise de limiter grandement ses frais. Des collaborations naissent dans ces espaces, en effet, on y retrouve un grand nombre de professionnels dans des domaines variés. On peut y trouver des commerciaux comme des managers ou encore des communicants. 

Une méthode de collaboration florissante tout autour du monde.

Après s’être créé un nom dans le monde de l’entreprenariat en se faisant adopter par la Silicon Valley. Le coworking commence à grandir dans les 4 coins du globe, laissant place à un tout nouveau marché. Avec près de 22 400 espaces de coworking dans le monde en 2019, cette méthode de collaboration ne cesse de s’étendre et d’attirer toujours plus de clientèle. 2 entreprises sortent pourtant du lot, grâce à leur avance prise sur le marché, se sont « we work » ainsi que le groupe « Regus ». 

Des acteurs sur le devant de la scène.

Tout d’abord, le groupe we work créé en 2010 par Adam Neumann et Miguel McKelvey compte en 10 ans plus de 6 000 employés, répartis dans plus de 700 établissements partout dans le monde pour un chiffre d’affaires en 2021 de plus de 2,5 milliards de $. Des espaces dans lesquels ont se créer un réseau que l’on soit seul ou non. La marque se décrit comme étant en train de révolutionner la façon dont les gens et les entreprises travaillent.

We work, coworking
Source : Unsplash par Charles Koh

Le groupe Regus, anciennement IWG, a été fondé par Mark Dixon à Bruxelles en Belgique en 1989. L’Europe est donc au cœur de ce développement. La marque propose des espaces de coworking, des bureaux ou encore des salles de réunion. IWG a obtenu un chiffre d’affaires de £2,228 milliards en 2021. Présent dans 120 pays avec près de 3 500 sites dans 1 100 villes, la marque se démarque notamment par sa mainmise sur les pays du monde entier. Permettant donc à ses 2,5 millions utilisateurs de pouvoir travailler partout, à tout moment

Source : Unsplash par Jonathan Kemper

On remarque donc que les 2 leaders se démarquent par leur prise de risque. Se lancer dans un projet comme celui-ci pouvait s’avérer dangereux même si l’on sait désormais que la clientèle est variée et la demande ne fait que croitre. Dans un monde avec internet et l’informatique, il est très facile de travailler n’importe où et n’importe quand et ça les 2 marques l’ont compris très tôt, leur permettant d’avoir un temps d’avance sur tout le monde.